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文档简介

JOURNEES CLINIQUES DU CERCLE FREUDIEN 20-21 janvier 2007 DIJON DPLACEMENTS DANS LA CURE, OU COMMENT FAIRE BORD LA JOUISSANCE ? 2 3 Ont collabor ces journes : Franoise Attiba Jacques Aubry Dominique Corre Dany Cretin-Maitenaz Frdric De Rivoyre Mireille Faivre Olivier Grignon Michel Hessel Annette Jourdain Danile Lvy Christian Oddoux Mario Soriano Monique Tricot. 4 5 Sommaire Argument. 7 Samedi 20 janvier 2007 Prsident de sance : Monique Tricot Ethique et jouissance Danile Lvy 9 Discutant : Mario Soriano Le manque tre, le dsir et la jouissance Mario Soriano 39 Discutant : Dany Cretin-Maitenaz Prsident de sance : Olivier Grignon De la sensation linterprtation Franoise Attiba 59 Discutant : Dominique Corre Discussion de lexpos de F. Attiba Dominique Corre 87 Un bout de chemin ensemble Jacques Aubry 93 Discutant : Annette Jourdain 6 Dimanche 21 janvier 2007 Prsident de sance : Mireille Faivre Du regard perdu Frdric De Rivoyre 117 Discutant : Michel Hessel La rencontre impossible: Camille Claudel, Auguste Rodin Dany Cretin-Maitenaz 141 Discutant : Christian Oddoux Rplique D. Cretin-Maitenaz : Camille Claudel et Rodin Christian Oddoux 179 Klimt et le fminin Monique Tricot 207 Discutant : Christian Oddoux Rplique lintervention de M. Tricot : partir de Klimt Christian Oddoux 233 7 Argument Les patients daujourdhui nous inclinent changer nos repres. Alors que nous suivions la trace les avatars du dsir, cest plutt vers la problmatique de la jouissance quils nous orientent, une jouissance dans laquelle le sujet serait pris, voire englu. Cest pourtant de toujours que lenjeu de lanalyse est de dgager le sujet de la jouissance incestueuse. Mais de nouveaux passages se construisent, le cadre se modifie, nos interventions vont plus du ct de la construction que de linterprtation. Nous suivons la trace les errances de la jouissance. Mais cest en misant sur le transfert que nous pouvons esprer passer des traces leur inscription et-ou leur refoulement. Le langage serait-il dbout de ses assises phalliques ? Ne sagirait-il pas alors de travailler sur la langue, celle dans laquelle linfans sest trouv baign avant dy prendre la 8 parole et daccder au langage ? La langue touche au corps. Comment sont impliqus les corps de lanalyste et du patient? Parfois, des sensations traversant le corps de lanalyste font matrice des reprsentations jamais advenues, menant des signifiants qui reprsentent le sujet sans le figer. Il y a jouissance et jouissance. Dabord pris dans la jouissance de lAutre, le sujet tente de sinscrire dans la jouissance phallique, sans y parvenir totalement. Au travail de la cure doprer la mutation de ces jouissances et douvrir la voie vers la jouissance Autre. Ces quelques questions donneront lieu des exposs cliniques et thoriques, proposant des hypothses que le dbat approfondira. * Sous la responsabilit de Monique Tricot, Dany Cretin- Maitenaz, Annette Jourdain, Dominique Corre et du C.A. du Cercle freudien. 9 Ethique et Jouissance La jouissance dans le sminaire sur lEthique Danile Lvy Pour introduire ces journes sur la Jouissance, il peut tre utile de rappeler comment la question se pose dans le sminaire sur lEthique, qui remonte aux annes 1959-1960, il y a 47 ans. Ce sminaire est un tournant. La notion de la jouissance y est thmatise pour la premire fois, suite la question pose qui est celle des implications thiques de la psychanalyse. Il nest bien sr pas question de le rsumer, mais je vais essayer de dire dans quel cadre cette notion de jouissance se trouve isole et entre sur la voie de la conceptualisation. Travaillant cette question de la jouissance depuis plus de deux ans, vous tes bien placs pour savoir que cette notion mnera loin. Non seulement Lacan ne cessera de lapprofondir et de la moduler, mais il recentrera de plus en plus nettement la psychanalyse sur cela, la jouissance, 10 jusqu parler de substance jouissante et remettre en question la sparation radicale entre lhomme et lanimal qui rsultait de linvention, de la rvlation du signifiant. Mais propos de ce tournant, il mest aussi venu quelques rflexions sur la pense et plus prcisment sur la conceptualisation. Le sminaire sy prte, car tout le dbut porte sur la pense. De mon ct, je minterroge en ce moment sur les rapports de la thorie et de la pratique, du penser et du faire, notamment, peut-tre pas seulement, en psychanalyse. Jai eu fort envie de vous soumettre quelques rflexions ce sujet. Questions sur la pense, lacte, le concept Comment sopre ce tournant du Sminaire sur lthique ? Est-il vrai que la jouissance ntait pas l avant ? Elle y tait, videmment, le mot y tait, mais on ne le voyait pas car on ne distinguait pas clairement entre dsir, jouissance, satisfaction, plaisir, vu inconscient (Wunsch). On avait une vague ide que ce ntait pas pareil, mais la distinction ne soprait pas, cest-dire quelle ntait pas opratoire, elle 11 navait pas de consquence reprable. Le Sminaire, par un long travail de pense, va oprer ces distinctions de telle sorte quon ne puisse plus jamais employer un terme pour un autre. Non seulement ils ne dsignent pas la mme chose, mais il existe entre eux un jeu de relations qui interdit de les laisser en nbuleuse. Le sminaire va les sparer. Ce long travail de pense, il faut le partager, le refaire avec Lacan dans notre pauvre tte qui parfois clate ou croit comprendre trop vite. Elle ne saperoit pas, notre pauvre tte, quelle comprend de travers, jusqu ce que tout coup un petit bout de phrase sclaire et nous alerte sur la logique qui se dploie pas pas dans le texte. Cependant, dj avant de comprendre quon navait pas compris, quelque chose a chang dans notre aperception des choses et notamment du discours des patients, dans nos faons dy ragir aussi Tout se passe comme si lnonc thorique avait des effets directs dans la pratique, des effets qui prcdent sa comprhension. Ceci mrite dtre not, ceci est de consquence. Je me suis demand comment une pense tout juste nonce peut avoir ces effets presque immdiats de mise en acte, 12 sachant quon nest pas du tout dans limitation et quil ne sagit pas non plus de rpter ce quon a lu. Ce sont les modalits du reprage qui changent, ce sont des faons de faire nouvelles qui nous viennent, souvent notre insu. Autre effet de ce travail : au fur et mesure quil se fait, cest toute la psychanalyse quon peroit dune faon nouvelle, plus juste et plus nette nous semble-t-il. Le Sminaire sur lEthique est un tournant en ce sens l, il est comme une origine. Quelque chose de nouveau parat et le paysage change. Les reliefs, les creux, les zones dombre ne sont plus aux mmes places, les couleurs changent. Une dcouverte initiale restructure lensemble avant mme quon en mesure les implications. Les articulations se refont et cest un ensemble nouveau qui apparat et commence faire systme. Systme, cest-dire, un petit nombre dlments relis entre eux de faon rgle : il y a des liaisons rgulires, variables dans certaines limites, il y a des possibles et des impossibles et aussi des indcidables. Dans ce temps de la structuration, on ne peroit pas les zones dombre. Lorsque dautres les dsignent, on ragirait plutt par la colre ou lignorance car cette construction nouvelle en train de 13 sdifier nous parat prcieuse. Mais peu peu le systme va voluer jusqu ce que tout dun coup apparaisse un lment nouveau, et lhistoire recommence du dbut. Cest comme cela je crois quil faut lire Lacan et les autres grands penseurs, ceux qui pensent quelque chose que nous faisons aussi. Il est en partie vain de rechercher des tapes dans leur volution, sauf si lon est historien voire biographe, vain de les mettre en contradiction avec eux-mmes, sauf si lon est logicien ou philosophe ou malveillant. Car chacun de ces moments de pense peut nous clairer au point o nous en sommes. Elle nclaire pas que “nous“, chacun qui ne savait pas quil tait perplexe ou ne savait pas dire o il ltait. Les indications de Lacan, ses petites notations au passage valent comme formulations cliniques, elles restituent un mouvement subjectif inaperu. Nest-ce pas sa capacit faire cela quon reconnat le psychanalyste ? Par exemple, on va le voir, lacte de sublimation organise linaccessibilit de lobjet et en mme temps une satisfaction pour la pulsion. De telles mises en parole tmoignent de lextraordinaire vivacit chez Lacan de son dsir danalyste et la vivacit de ce dsir a quelque chose dentranant pour 14 notre propre dsir danalyste. Quil puisse bien dire nous montre que dire est possible et a des effets. Mais clairer nest pas btonner. Le plaisir que nous recevons dune lumire nouvelle nest pas pour autant le dernier mot de la psychanalyse. Le penseur conquistador continue penser et nous devons le suivre sans savoir o il nous mne, cela sappelle un transfert de travail. Comment se produisent de tels effets ? Nous les connaissons bien en psychanalyse, ou croyons les connatre, nous y reconnaissons les effets de lintervention du signifiant et du transfert dans le processus de parole. Mais quand il sagit de thorie apparat un autre lment qui sappelle le concept. Le concept est une curieuse chose. Mise en forme dune pense insaisissable, il rend compte de certains phnomnes constants mais inexpliqus et permet de les penser, dans une certaine mesure de les prvoir. Il rend manifestes certains phnomnes inaperus, certaines relations rgulires. Il opre cette espce de rvlation sans rien emprunter lintuition sensible comme disent les philosophes, la perception ni la sensibilit ni limagination. Au contraire, 15 le concept sen dtourne, comme des ides reues et des vidences. Il nomme et circonscrit quelque chose qui ntait visible nulle part. Une fois quil a t produit, la ralit devient plus intelligible, les choses viennent leur place et le monde change, ainsi que les modes daction. “De la pense, cest-dire, quelque chose dont lexistence simpose qui ne la pas pens“, crit Jean-Claude Milner dans Luvre claire, le livre quil consacre Lacan en 1995. On pourrait ajouter : et que cette existence manquait sa place. Les exemples sont nombreux, avec les tmoignages historiques. Classique est celui du concept de masse dont Gaston Bachelard nous contait lhistoire. La masse nest ni le poids, ni la densit, ni la quantit de matire mais quelque chose, pas une ide, pas une notion, un concept qui entre en relation avec la vitesse et lattraction terrestre pour produire la loi par laquelle Newton explique le fonctionnement de lunivers. Il a fallu des sicles de rflexion et dexpriences pour que le concept merge des reprsentations. On a de nombreux tmoignages de la stupfaction, de lincrdulit et de lmerveillement des contemporains, Newton a focalis 16 des phnomnes transfrentiels innombrables. Avec le concept, le monde suit ses propres lois sans nous et quoi que nous en pensions. Linvention de la psychanalyse est du mme ordre : Freud labore les concepts de refoulement, de libido, de pulsion, de sexualit, et plus rien ne sera jamais comme avant, dans la pense courante, dans les relations, dans lducation, dans la morale, dans la norme sociale mme. Les effets de linvention de la psychanalyse ne se limitent pas la psychanalyse. Saussure produit le concept de la langue comme un systme autonome de signes ou de symboles ; cest un exploit intellectuel qui change tout, pas seulement aux tudes sur la langue mais mme aux pratiques de la langue. On peut dire de chaque sminaire de Lacan quil produit au moins un concept : par exemple celui du transfert, la pulsion dans le Sminaire XI, etc. Lacan cherche le concept en passant par la clinique, puis par la pratique. Quest ce que Lacan produit dans ce sminaire sur lEthique, pour rvolutionner une fois entre autres la psychanalyse ? Rvolutionner au sens lacanien : on va refaire un tour, le 17 tour de la mme chose, revenant au point de dpart, mais ce ne sera plus le mme quavant. La rvolution dans la psychanalyse, il la dj faite une fois avec linvention du signifiant, qui tablissait enfin un pont entre la thorie psychanalytique et la pratique. La thorie tait devenue lpoque, vers 1953, une sorte de grille de lecture du “sujet“, comme elle lest encore pour de nombreux psychanalystes qui se disent non-lacaniens. Comme grille de lecture, elle expliquait en termes psychanalytiques le fonctionnement psychique du patient, mais ne permettait pas de dire grand chose sur la pratique du psychanalyste. Ds lors, les principes de fonctionnement se transforment en prceptes techniques injustifiables et beaucoup, devant leur caractre paradoxal, les considreront comme injustifis. Par exemple, payer pour ce quon a manqu Il ny pas dans cette version de la thorie de quoi fonder en raison la pratique, il ny a pas de quoi la penser. Ds lors, la pratique ne se transmet que sur le tas, si jose dire, de psychanalyste reconnu psychanalyste dbutant au sein de lassociation autorise. Les garanties extrieures viennent dfaut de raison. Au contraire, linvention du signifiant inconscient 18 rintgre la rgle fondamentale comme un cas particulier de pratique langagire, donc de rapport lautre. La dfinition de la psychanalyse comme pratique exclusive de la parole se justifie car la parole, condition de prendre en compte ses accidents et ses interruptions, est resitue dans le fait plus gnral et proprement humain du langage. Thorie et pratique peuvent tre penses en continuit, par exemple, “le psychanalyste est une formation de linconscient“. Mais aussi, simultanment, la dimension du symbolique se trouve mise en vidence en tant que distincte de limaginaire que Lacan avait explor antrieurement. Les annes suivantes seront donc consacres au dploiement des implications de cette double dcouverte : il y avait limaginaire (le stade du miroir et ses implications), il y a le symbolique, ils sont prsents conjointement, mais fonctionnent diffremment. Que va-t-il se passer cette fois ? 19 Insistance de la question thique en psychanalyse Le tournant sentame par une remarque initiale qui prend contre-pied toute la psychanalyse de lpoque. A lpoque, on ne pensait qu la jouissance, envisage de diverses faons : lamour, laccomplissement de soi, lautonomie Les gens venaient lanalyse pour ce que notre ami Marc Lopold Lvy nomme “rendre sa jouissance concluante“. A suivre largument de ces journes, il nen irait plus de mme aujourdhui. La psychanalyse, remarque Lacan, ne nous apprend pas seulement que les humains cherchent la jouissance ou le bonheur, la jouissance avec le bonheur. Elle nous enseigne aussi, et cest une surprise, que la proccupation morale nest pas moins pressante que le dsir de jouir. Ltre humain ne peut pas plus se passer de condamnation que de satisfaction. Bien plus, et plus subversif encore, lun et lautre, le jouir et le punir (ou se punir) semblent provenir de la mme source tout en se combattant. Comment sy retrouver ? Ds lors, ne serait-ce que pour trouver une voie dans cet ulcrant pugilat, lhumain ne peut pas ne pas se poser la question de son acte : 20 que faire, comment agir, sur quoi me guider pour servir sans exploser ces deux matres ennemis ? La question alors nest plus morale, elle est thique. Elle nest plus gnrale, la faon kantienne : quelle morale pourrait valoir pour tous ? elle est singulire, quest-ce que je dois faire ? Mais bien sr, il sagit quand mme de vivre ensemble, “je“ ne peut pas se sparer radicalement du “nous“. Ds lors, la question de larticulation entre le singulier et le collectif ne peut plus se poser comme avant, en termes dadaptation de lun aux autres ou des autres lun, ni en termes de forme. Il faudra trouver un autre type de relation entre le singulier et luniversel, entre lintime et le public. Ce sminaire le trouvera dans le jeu du signifiant et de la Chose : en problmatisant larticulation entre le symbolique, ou symbolique imaginaire, et le rel. Cest partir de cette autre face de la psychanalyse que Lacan va reprendre la question de lthique. Comment se pose-t-elle celui qui prend au srieux les dcouvertes freudiennes ? Ce ne peut plus tre de la mme faon quavant, notamment du fait que linstance charge par 21 Freud de la morale et de sa transmission, le Surmoi, se conduit de faon immorale et injuste : plus on lui concde, plus il exige, allant jusqu perscuter le pauvre moi quil devait protger contre les excs des pulsions. Le Surmoi a quelque chose de foncirement drgl. On ne saurait par consquent se fier lui pour rsoudre les questions thiques. Lacan ne fait gure de place au “bon surmoi“ freudien, suivant en cela comme il le fait toujours le Freud de la seconde topique. Il est frappant de voir, par exemple la lecture des Nouvelles confrences, que Lacan reprend prcisment les questions l o Freud de son propre aveu les a laisses en suspens. Le candidat “surmoi“ tant limin, il faut donc chercher ailleurs, mais toujours dans la vie psychique, lorigine de la morale et les principes sur lesquels pourrait sappuyer une thique. Ce sera successivement : dans la dialectique suppose entre principe de plaisir et principe de ralit, puis dans la sublimation, enfin dans la distinction rendue ncessaire entre plaisir et jouissance, ce qui mnera une redfinition du

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