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nexus 71 novembre d cembre 2010 54 s a nt l e d pistage tout va est la mode tout comportement de notre corps doit tre soumis de fr quentes et r guli res v rifi cations surveillance de la tension de la prostate du taux de cholest rol du dia b te et de bien d autres pathologies qui nous menacent sournoisement il existe ainsi des campagnes promotions de d pistage qui font la fortune des laboratoires et les belles heures des m dias qui n prouvent aucune g ne nous rappeler plu sieurs fois par jour qu il est urgent de faire contr ler notre corps comme nous le faisons pour nos moteurs de voitures mais le plus inutile et le plus dangereux des d pistages est celui du cancer du sein travers les m dias toutes les instances de sant incitent les femmes faire chaque ann e une mammographie pour viter ce cancer mais personne ne si gnale toutes celles qui vont se conformer ces recommandations qu elles com portent de nombreux risques le dr henri pradal pharmaco toxicologue avait fort bien r sum la situation il y a plus de trente ans pour lui les dictateurs du scalpel et du radium ont su en tretenir pendant des d cennies une propagande mensong re sur l efficacit de leur pratique en s appuyant sur l argument non v rifiable qu un diagnostic pr coce donne au canc reux toutes les chances de gu rir il avan ait il est facile de les mammographies m ode de d pistage du cancer du sein privil gi par les autorit s de sant la mammographie n est pourtant pas sans dangers certains m decins conseillent m me aux femmes de s abstenir qui croire propos de l auteure sylvie simon est journaliste auteure des dix plus gros mensonges sur les vaccins d dangles de ce qu on nous cache sur les vaccins d delville et de vaccins mensonges et propagande d thierry souccar gaetan bally keystone corbis 54 59 mamograves sant b nx71 indd 5454 59 mamograves sant b nx71 indd 5422 10 10 19 2522 10 10 19 25 nexus 71 novembre d cembre 2010 55 s an t d montrer que la radiographie des seins de toute une population f minine particuli rement expos e au cancer provoque davan tage de processus canc reux qu elle n en d piste la situation n a gu re volu depuis cette poque ni les mensonges sur les diagnostics pr coces ni les promesses de gu rison et nombre d autres m decins partagent ce point de vue monopole m dical le champ du cancer aux tats unis est d limit par un mo nopole m dical qui assure un flot constant de b n fices pour les compagnies pharmaceutiques les firmes de technologie m di cale les instituts de recherches et les agences gouvernementales comme la fda le national cancer institute et l american can cer society cette d claration vient de deux canc rologues r put s le dr john diamond membre du royal australian and new zealand college of psychiatry et ancien pr sident de l acad mie internationale de m decine pr ventive et le dr lee cowden de l universit saint louis du missouri tous deux sont bien plac s pour savoir de quoi ils parlent une tude publi e le 20 octobre 1993 dans le journal of the national cancer institute montre une augmentation tr s nette du cancer du sein apr s les traitements par rayons de certaines maladies b nignes du sein chez les femmes g es de plus de 40 ans au moment des premiers traitements une pratique dangereuse d j le 18 octobre 1995 le dr samuel epstein pr sident de la coalition pour la pr vention du cancer m daille d or de l acad mie mondiale de m decine albert schweitzer auteur de plusieurs centaines d articles scientifiques sur le sujet profitait d une journ e nationale de mammogra phie organis e aux tats unis pour d noncer les dangers de cette pratique qui pour lui n a jamais fait la preuve de son utilit il a insist sur le fait que lorsque le cancer du sein est ainsi d tect il existe depuis au moins huit ans et a donc d j touch les ganglions lymphatiques ou d autres sont elles canc rig nes tout le monde devrait savoir que l essentiel de la recherche sur le cancer rel ve dans une large mesure de l escroquerie et que les grandes organisations de recherche sur le cancer n gligent leur devoir envers ceux qui les soutiennent linus pauling prix nobel de chimie 1954 prix nobel de la paix 1962 s an t par sylvie simon 54 59 mamograves sant b nx71 indd 5554 59 mamograves sant b nx71 indd 5522 10 10 19 2522 10 10 19 25 nexus 71 novembre d cembre 2010 56 sa nt organes particuli rement chez les femmes jeunes dans son important ouvrage the politics of cancer revisited paru en 1998 mais non traduit en fran ais il critique tr s large ment le lobby du cancer et soutient que chez les femmes en pr m nopause un cancer d tect sur quatre n est pas un vrai cancer mais qu en revanche un cancer sur quatre n est pas d tect dangers des radiations les ann es pass es depuis cette poque n ont pas chang son opinion douze ans plus tard il vient de confirmer ces d clarations dans un article intitul les dangers ca ch s des mammographies chez les femmes en pr m no pause quoi que l on vous dise refusez les mammographies de routine particuli rement si vous tes en pr m nopause les rayons augmentent vos chances d attraper un cancer cf le huffington post 2 septembre 2010 pour epstein ajout es une angoisse inutile les mammo graphies r p t es augmentent les risques de cancer des tudes r centes bas es sur les dix ann es pr c dentes indiquent une augmentation tr s nette des cancers quelques ann es apr s le d but de ces examens fr quents ce qui confirme la grande sensibilit des seins en pr m nopause et l effet carcinog ne des radiations la dose moyenne de rads re us en mammographie pour deux images par sein est de 1 4 unit s mais d apr s le pr epstein la dose peut parfois tre dix fois sup rieure et rosalie bertell l une des autorit s les plus respect es internationalement en ce qui concerne les dangers des radiations affirme que chaque rad augmente de 1 les risques de cancer du sein et correspond une ann e de vieillissement ces deux sp cialistes du cancer ont publi leur avertissement dans un article tr s d taill dit par le prestigieux international journal of health services en 2001 31 3 605 615 intitul les dangers et la non fiabilit des mammographies avec le concours de barbara sea man fondatrice et directrice du women s breast cancer movement l article explique que la plupart des cancers ont t d tect s par les malades eux m mes et que rien ne vaut la palpation mensuelle de leurs seins par les sujets risque une pratique alternative efficace et sans danger b n fice minime pour sa part le national cancer institute a publi des sta tistiques qui montrent que chez les femmes de moins de 35 ans les mammographies peuvent provoquer 75 cancers pour 15 cancers correctement diagnostiqu s apr s avoir pass en revue toute la litt rature mondiale disponible sur le sujet les docteurs wright et muller de l universit de colombie britannique ont recommand l annulation du financement public des mammographies parce que le b n fice obtenu est minime et le mal caus est important d apr s le lancet du 1er juillet 1995 les tudes les plus compl tes ne montrent pas de taux de survie ac cru gr ce aux mammographies de routine le national institute of health estime que ces examens occultent 10 des tumeurs malignes chez les femmes de plus de 50 ans son tour une tude su doise men e sur 60 000 femmes a d montr que 70 des tumeurs d tect es par mammographie n taient pas des tumeurs or outre le stress motionnel caus par ces diagnostics erron s ces femmes ont aussi subi des biopsies toujours dangereuses quant au dr james howenstine qui pratique la m decine priv e et hospitali re depuis 34 ans il signale que des campagnes massives encouragent les femmes avoir une mam mographie chaque ann e ce rituel annuel g n re des r sultats faux positifs et faux n gatifs qui m nent des op rations inu tiles et une consid rable anxi t chez les femmes incorrectement diagnostiqu es le 8 janvier 2000 le lancet publiait une tude danoise qui r duisait n ant l espoir des canc rologues qui croyaient ric gaillard reuters si une femme commence subir des mammographies annuelles d s l ge quoi que l on vous dise refusez les mammographies de routine particuli rement si vous tes en pr m nopause les rayons augmentent vos chances d attraper un cancer dr samuel epstein 54 59 mamograves sant b nx71 indd 5654 59 mamograves sant b nx71 indd 5622 10 10 19 2522 10 10 19 25 nexus 71 novembre d cembre 2010 57 s a n t alors qu en d pistant plus pr cocement les cancers du sein par mammographie on r ussirait faire baisser leur incidence et leur mortalit le journal concluait qu en termes de mortalit une politique de d pistage du cancer du sein ne serait pas justifi e effets pervers une tude publi e en 2005 par le new england journal of medicine confirmait que 30 des cancers chez les femmes de 40 ans ne sont pas d tect s par les mammographies et en mars 2006 le mensuel la recherche signalait son tour dans son num ro 395 que la mortalit par cancer du sein a tr s peu diminu depuis 20 ans alors que les cas diagnostiqu s eux explosent le journal ajoutait que certains experts d non aient les effets pervers du d pistage qui conduirait d tecter et traiter des tumeurs mammaires qui n auraient pas mis la vie de la patiente en danger le dr ken walker gyn cologue to ronto mais aussi le plus c l bre des journalistes m dicaux canadiens sous le pseudonyme de dr gifford jones partage cette opinion les femmes de 40 49 ans qui subissent r guli rement des mammographies sont deux fois plus susceptibles de mourir d un cancer trois ans plus tard que celles qui gardent leurs seins sous leur chemi sier ce m decin dipl m d harvard estime lui aussi que les diagnostics pr coces constituent un mensonge car il faut huit ans pour qu une tumeur soit assez importante pour tre d cel e ce qui laisse le temps aux cellules canc reuses de se propager dans l organisme cela n est pas vraiment un diagnos tic pr coce ses yeux des milliers de femmes servent de cobayes depuis de nombreuses ann es pendant que la m decine cherche de tous c t s les causes du cancer des bact ries aux g nes sans penser une seule seconde que l un des principaux responsables est l industrie du cancer elle m me pas de dose acceptable ces mammographies exposent les tissus sensibles du sein des radiations dangereuses alors que les sp cialistes es timent qu il n existe pas de dose acceptable de radia tion pour le pr anthony miller de l institut national du cancer de toronto l adn du sein est plus vuln rable aux doses r duites de radiations que les tissus thyro diens ou la moelle des os d apr s diana hunt dipl m e du centre m dical d ucla sp cialiste des rayons x les radiations re ues par le sein au cours d une seule mammographie correspondent 11 9 fois la dose absorb e annuellement par le corps entier la pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une p riode de dix ans provoque une expo sition 5 rads pour chaque sein en cons quence si une femme commence subir des mammographies annuelles d s l ge de 55 ans 75 ans elle aura re u 20 rads vi demment ce pourcentage est proportionnel l ge du d but des mammographies ce qui est effarant car l heure actuelle elles sont pratiqu es de plus en plus t t en com paraison les femmes qui ont surv cu aux bombardements d hiroshima ou de nagasaki ont absorb 35 rads et plus les cellules du sein sont jeunes plus leur adn est endommag par les radiations en outre ce risque est multipli par 4 chez les femmes porteuses du g ne a t soit environ 1 5 2 des sujets le pourcentage peut sem bler minime mais on estime qu aux tats unis environ 10 000 cancers par an sont dus aux mammographies chez les femmes porteuses de ce g ne une seule mammogra phie augmente de 4 6 fois leur risque de cancer or per sonne ne signale ce risque aux femmes qui subissent des mammographies 328 de carcinomes en plus parmi ce ch ur de critiques la task force groupe de travail du minist re de la sant des tats unis recommande de retarder les mammographies jusqu l ge de 50 ans lorsque la poitrine est moins sensible aux radiations la coalition nationale du cancer du sein s est jointe ces conseils qui s ap une tude canadienne a d montr une augmentation de 52 de la mortalit par cancer du sein chez les jeunes femmes qui subissent des mammographies de 55 ans 75 ans elle aura re u 20 rads 54 59 mamograves sant b nx71 indd 5754 59 mamograves sant b nx71 indd 5722 10 10 19 2522 10 10 19 25 nexus 71 novembre d cembre 2010 58 sa nt puient sur l augmentation de ce cancer de 20 depuis 1975 malgr la multitude de mammographies et les milliards d pens s par les assurances pour les jeunes femmes les chiffres sont encore plus inqui tants car une tude du canadian national breast cancer qui date de 1992 a d montr une aug mentation de 52 de la mortalit par cancer du sein chez les jeunes femmes qui subissent des mammographies en outre les femmes enceintes expos es aux radiations mettent leur f tus en danger avec des risques de leuc mies ou de malformations et les enfants expo s s aux radiations peuvent leur tour d velopper un cancer du sein l ge adulte ajoutons ce terrible constat que depuis l introduction des mammo graphies l incidence d un certain carci nome du sein aurait augment de 328 le dr william john gofman professeur m rite de biologie mol culaire et cel lulaire berkeley et charg de cours l cole de m decine de l universit de californie san francisco sp cia liste des effets biologiques des rayons x et des dangers nucl aires laur at du prix nobel estimait que 75 des nouveaux cas de cancer taient provoqu s par les irradia tions m dicales comme les rayons x scanners mammo graphies tomographies et fluoroscopies il leur imputait galement la responsabilit de nombreux cas de maladies coronariennes cocktail mortel quelques mois avant sa mort en 2007 88 ans le dr gofman a publi une tude de 699 pages sous l gide du comittee for nuclear responsibility qui conclut que les effets de ces appareils de d tection combin s avec une mauvaise nourriture le tabac et l usage de la pilule vont causer aux tats unis 100 mil lions de d c s pr matur s durant la prochaine d cennie il consid rait que les techniques de d tection sont parfois n cessaires mais uniquement dans certains cas o il est impossible de s en passer il n existe pas de dose saine un seul atome radioactif peut d clencher une mutation permanente dans des cellules g n tiques et ces accumulations peuvent provoquer un cancer entre 5 et 50 ans plus tard la france est vi demment expos e au m me pourcentage de risques la prise de ces risques pourrait ventuelle ment se comprendre si le b n fice tait cer tain ce qui est loin d tre le cas ainsi les chercheurs danois peter g tzsche et margrethe nielsen ont d couvert que si 2 000 femmes se font r gu li rement d pister sur une p riode de dix ans une seule d entre elles vitera ainsi de mourir d un cancer du sein en revanche parmi ces 2 000 femmes examin es 10 seront victimes d un surdiagnostic et ainsi trait es inu tilement pour un cancer toujours parmi ces 2 000 femmes 200 su biront encore inutilement non seulement des biopsies des op ra tions et des traitements dangereux mais aussi de graves r percussions psychologiques d autre part nombre de canc rolo gues insistent sur le fait que la com pression du sein durant l examen surtout chez les femmes jeunes peut per mettre un petit cancer non d tectable de se propager ainsi le pr anthony miller qui met en garde les patientes contre le danger des radia tions pr cise galement que des cellules canc reuses risquent d tre cras es et r pandues dans le sang sous la pression des appareils de d tection il d nonce galement le danger des biopsies cause nationale en allemagne le d pistage g n ralis dont les mammo graphies a t promu cause nationale et le minist re al lemand de la sant a ouvert un site sur lequel des person nalit s du monde du spectacle et de la politique d clarent qu un diagnostic pr coce peut parfois viter le d velop pement de maladies comme si ces gens taient qualifi s pour avoir une id e exacte des bienfaits du diagnostic pr coce et servent de caution ces pratiques heureusement tout le monde ne partage pas cette eupho rie et le magazine der spiegel du 20 avril 2009 fut bien loin d abonder dans ce sens en 2005 les caisses d assurance maladie ont d pens pour les d pistages 890 millions d euros en 2008 cela leur a co t 1 2 milliard d euros aucun autre poste de l ensemble des d penses maladies ni m me celui des m dica ments ne conna t une progression aussi spec taculaire a pr cis der spiegel qui a pu bli une analyse remarquable r sumant tous les aspects du probl me de ce genre de pr vention selon le journaliste markus grill la d tection pr coce des cancers du sein de la prostate et du col de l ut rus n est pas une garantie de pr server la vie encore moins sa qualit pourtant la population croit encore ses bienfaits car selon un le prix nobel william john gofman estimait que 75 des nouveaux cas de cancer taient provoqu s par les irradiations m dicales comme les rayons x scanners mammographies tomographies et fl uoroscopies 54 59 mamograves sant b nx71 indd 5854 59 mamograves sant b nx71 indd 5822 10 10 19 2522 10 10 19 25 nexus 71 novembre d cembre 2010 59 s a n t sondage la moiti des personnes interrog es pense que 60 femmes sur 1 000 sont sauv es par le d pistage du cancer du sein et un tiers des per sonnes interrog es avance m me un taux plus lev soit 100 200 femmes sur 1 000 les chiffres s rieux sont bien diff rents tous les sond s igno raient les chiffres r els une deux personnes sur 2 000 profiteraient v ritablement du d pistage quant aux m decins ils n en savent pas plus que la population g n rale et der spiegel cite une enqu te men e aupr s de cent soixante gyn co logues auxquels on a pos la question quelle est la probabilit qu un r sultat positif de la mammo graphie indique la pr sence effective d un cancer du sein ils auraient d r pondre 10 mais la moi ti des sp cialistes questionn s a r pondu 90 un gyn cologue sur cinq connaissait la bonne r ponse mammobil dans son article alarm und fehlalarm alertes et fausses alertes markus grill signal

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